Une page se tourne pour Enfances dans le Monde
Plusieurs partenaires du BICE en Afrique, en Amérique latine et en Europe orientale vont reprendre certains des documentaires présentés au festival pour des projections autour de la thématique des violences et abus envers les enfants.
Pour ce qui est de la France, le BICE tient à disposition des établissements scolaires, associations, congrégations ou institutions un catalogue de films documentaires accompagnés de fiches pédagogiques et disponibles pour que vous puissiez organiser votre festival. Pour recevoir le catalogue et connaître les tarifs négociés avec les ayants droits des films, appelez le BICE au 01 53 35 01 00 ou écrivez à contact@bice.org.
Il nous reste à remercier chaleureusement nos partenaires tout au long de ces années : le Cinéma les 7 Parnassiens, Le Défenseur des Droits, CFRT-Le Jour du Seigneur, RCF Radio, Phosphore, ENC Bessières, UNICEF Comité de Paris, Télérama, Apprentis d’Auteuil, Cinélangues, l’Organisation Internationale de la Francophonie, la Mairie du 14e,… et bien sûr Pascale Kramer, la programmatrice du festival. Merci également aux établissements, enseignants et scolaires pour leur participation. L’accueil de ces centaines d’étudiants, lycéens et collégiens a donné tout son sens à ce festival. Les films de notre sélection les ont en effet emmenés à la rencontre des enfants du monde, les ont sensibilisés à la défense et au respect de leurs droits et ont certainement apporté une petite pierre à leur construction en tant que citoyens. Nous comptons sur vous, enseignants, animateurs, responsables d’association… pour prendre le relais grâce à notre catalogue.
Voici quelques-unes des bandes-annonces des films projetés au cours de ces années :
THE DISTANT BARKING OF DOGS
de Simon Lereng Wilmont
Danemark/Finlande/Suède – 2017
Oleg, 10 ans, vit dans un petit village à l’est de l’Ukraine, à quelques kilomètres de la guerre qui oppose l’armée aux séparatistes soutenus par la Russie. Dans le village déserté et sous le fracas continu des tirs qui enfument l’horizon et incendient la nuit, il vit bravement sa vie de petit garçon, avec sa grand-mère et les rares copains qui n’ont pas fui. Mais malgré les rires et les bravades, on voit bien que l’enfance a disparu de son regard.
UNDER THE SUN
de Vitaly Mansky
Russie/Allemagne/République Tchèque/Corée du Nord – 2015
Au prétexte de suivre la vie d’une fillette de 12 ans qui se prépare à fêter l’anniversaire du dirigeant de la Corée du Nord, le réalisateur Vitaly Mansky offre un rare aperçu d’une vie sous la propagande de Pyongyang. Grâce un habile montage des scènes entièrement mises en scène par les autorités et des rushs jugés inutilisables, il laisse transparaître l’envers de la vie idéale de la fillette, et l’angoisse qui l’étreint malgré elle.
PLASTIC CHINA
de Jiu Liang Wang
Chine – 2016
Yi Jie, onze ans, ne connaît du monde que ses déchets plastiques qui affluent de partout par cargos vers la petite usine de recyclage familiale où travaillent ses parents. C’est parmi ces montagnes de détritus que la fillette grandit et joue avec ses frères et sœurs, elle qui souhaite plus que tout aller à l’école.
A travers son histoire et celle des deux familles qui vivent sur l’exploitation, le film dévoile l’envers de l’industrie du recyclage en Chine : des déchets puants triés à mains nues et des fumées toxiques pour la santé et l’environnement.
CHILDREN OF TSUNAMI
de Dan Reed
Royaume-Uni – 2012
À 14 h 46 le 11 mars 2011, un tremblement de terre de 9 sur l’échelle de Richter provoque un tsunami qui dévaste plus de 300 kilomètres de la côte Nord-Est du Japon, détruisant au passage de nombreuses écoles, comme l’école élémentaire d’Okawa dont beaucoup d’élèves meurent faute d’avoir été évacués à temps, et déclenchant une catastrophe nucléaire qui fait des milliers de familles déplacées. Une année après, le réalisateur Dan Reed est allé à la rencontre des jeunes survivants : des enfants bouleversants de 6 à 10 ans qui, face caméra, racontent comment ils ont perdu un camarade de classe ou un proche, comment ils ont dû évacuer leur maison irradiée, pourquoi, à cause de la radioactivité, ils ne peuvent plus jouer dehors, ou alors uniquement sur le béton.
WHAT TOMORROW BRINGS
de Beth Murphy
Afghanistan – 2017
Le centre éducatif Zabuli est la première et unique école pour filles du district de Deh’Subz à 40 km à l’est de Kaboul, en Afghanistan. Sa survivance est un défi de chaque jour pour la fondatrice, Razia Jan, qui doit jongler constamment, non seulement avec les menaces des talibans, mais aussi avec l’ingérence des familles, qui pour beaucoup préféreraient marier leurs filles, et l’angoisse des adolescentes de voir l’école disparaître et avec elle tous leurs espoirs d’avenir. C’est à l’aune de leur courage que l’on mesure le prix que cela a d’accéder à l’éducation.
SONITA
de Rokhsareh Ghaem Maghami
Allemagne/Iran/Suisse – 2015
Originaire d’Afghanistan, Sonita est réfugiée en Iran. Après avoir été prise en charge par un centre pour enfants des rues à Téhéran, elle vit avec sa sœur et sa nièce.
Passionnée de rap, elle se démène pour enregistrer un disque et faire carrière, se confrontant à l’interdiction pour les femmes de chanter, puis à sa propre famille, restée en Afghanistan, qui envisage de la vendre pour 9 000 $ à un homme qu’elle n’a jamais rencontré. Sa révolte contre le mariage précoce deviendra la clé de sa liberté.